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LE LITTORAL de SAINT-FELIX (GOSIER)

Dimanche 14 JANVIER 2024

 

C’était dimanche, le 14 janvier 2024. Nous nous rassemblions au point de rendez-vous, sur la plage des Salines du Gosier, pour cette première marche de l’année et surtout très contents de pouvoir se faire la bise et se souhaiter mutuellement « Une Bonne Année 2024 ! Avec la Santé d’abord ».

Nous avons eu la joie de constater que l’effectif au départ était bien renforcé, par rapport à nos précédentes marches … Nous étions 41 à nous élancer sur cette trace que certains d’entre nous connaissaient déjà, mais qui permettait un redémarrage en douceur de nos randonnées pour ce début d’année.

          


                                                  Une partie de la plage des Salines

 

 

Le Président Pascal a donc souhaité la bienvenue aux nouveaux venus, les bons vœux à tout le monde et notre guide attitré, Patrice,  nous ayant rejoint, nous voilà partis ! Il est alors 7 H 50. 

 

 

 

L’arrêt devant le monument édifié en 1994 par la ville du Gosier, évoquant la première abolition de l’esclavage en Guadeloupe de 1794 est une minute dédiée au souvenir de ce que nous n’avons pas connu mais qui a marqué notre histoire de France et de Guadeloupe.

 

 

Pour la petite histoire, c’est lors du 150ème anniversaire de l’abolition de l’esclavage, en 1998, que la France décide de créer un Mémorial dans la ville de Nantes. Ce Mémorial a été réfléchi comme lieu de symbolique et de recueillement. Il a été inauguré en 2012…


  « Le mémorial a été aménagé sous une promenade végétalisée de 7 000 mètres carré.

Construit sur un passage longeant le quai, les visiteurs sont invités à descendre au bord de l'eau dans des structures, parfois quasiment fermées, rappelant le confinement extrême et l'emprisonnement du transport maritime des esclaves .Le passage sous-terrain se poursuit par une construction en verre, offrant un point de vue sur la Loire, scène du commerce triangulaire.

Sur une esplanade végétalisée, deux mille plaques commémoratives rappellent les expéditions négrières parties de Nantes au XVIIIème siècle, ainsi que les principaux comptoirs de traite en Afrique et en Amérique. Un parcours méditatif, ponctué de citations du monde entier en rapport avec l’esclavage, s’insère dans le quai de Loire ». 


 Comme il y a 2 ans,  pour cette même marche  (c’était le 20 mars 2022), une petite pluie a incité certains à sortir leurs imperméables, les autres se disant que ça ne durerait pas. Comme dit ! Les imperméables sont vite rentrés dans les sacs-à-dos pour ne plus en ressortir.


  • Patrice a capté l’attention du groupe pour commenter la végétation du bord de mer avec quelques plantes médicinales typiques du site :

  •  Le Lantana, milflè, qui attire les papillons et se pare de jolies fleurs de couleurs différentes.

  •   Le Tibonm, bon en infusion pour la grippe, les refroidissements. Il mentionne en passant,  notre grande connaisseuse des plantes du pays, GUSTAVE Marie, qui a marché avec nous pendant un moment …

  • Le Carata ou langue à bèf, plante fibreuse dont les carnavaliers se servent pour faire les fouets qui claquent des mas’ à fouèt !

  • Le Kannèl à piss’ à mettre sous les matelas pour combattre les acariens.

  • Une autre plante, famille des cucurbitacées, du melon, à ne pas mettre dans son jardin, plante envahissante et qui ne se mange pas !


  • La Pomme-surette, appelée jujube en Martinique, fruit très parfumé, apprécié dans les punchs.

  • La Verveine bleue, dans nos mès’ et tradisyon (mœurs et traditions) est une bonne plante à avoir aux abords de la maison.

 

Une succession de catalpas, de poiriers, de palétuviers, de mancenilliers, et de résiniers bord de mer se présente à nous au fur et à mesure de la progression de la randonnée.

 

Nous croisons des joggers, des vététistes, des trailers et autres amateurs de nature, ainsi qu’un bon groupe de marcheurs du  "CLUB DES MONTAGNARDS ",  association de randonneurs créée le 07 avril 1903. C'est la plus ancienne association de la Guadeloupe. Bien évidemment, le temps étant au beau, des baigneurs profitent des plages que nous longeons.

 

 





Les palétuviers, remparts des risques cycloniques Dans la foret des salines

 

 

 



 

 

Jacques aussi nous a étonné par la dextérité et la rapidité avec lesquelles il pouvait tresser des éventails avec des branches de palmier ramassées sur notre chemin. Il les a offertes au fur et à mesure, qui au doyen du groupe, qui à la nouvelle arrivée et nouvellement licenciée, gentillesse dans une simplicité qui s’inscrit aussi bien dans nos traditions.

 



 

Le retour vers la plage des Salines se fait tranquillement en variant un peu certains points de la randonnée.

 

Là, la mer bleue, belle et brillante sous le soleil de la matinée était un appel à la baignade ou à des photos- souvenirs d’une bien sympathique randonnée…

Nous avons retrouvé avec joie et simplicité  notre tradition du pot de l’amitié, interrompue durant toute la période du Covid. L’occasion ainsi rappeler aux participants qu’il faudra se munir d’un gobelet durable personnel pour les prochaines fois.

Une photo-souvenir a aussi été prise afin de l’envoyer au fort sympathique Stéphane Di Mauro, un de nos très anciens adhérents, maintenant établi en France métropolitaine,  qui fidèlement nous a envoyé, pendant des années ses bons vœux du nouvel an, et que Pascal et Alice ont retrouvé comme voisin à Montoulieu.  

Il est 11H, le moment de se séparer, sur un dernier rappel du Président concernant la prochaine AG de GWAD’ANBA BWA qui aura lieu le 20 janvier à 10H au restaurant du Jardin d’Eau d’île, à BAIE-MAHAULT.

 

 




N.B. Après la marche de dimanche dernier et les nouvelles demandes de licences,  nous comptons maintenant 40 licenciés (augmentation encourageante par rapport à 2022 où nous ne comptions plus que 29 licenciés).


Texte de ce compte-rendu : Alice COURBET-ASSELOS

Photos avec commentaires : Alexis LEFEBVRE

 


 

 

 

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