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La Chute du Galion - l'Armistice

Dernière mise à jour : 25 avr.

Dimanche 7 avril 2024



Cette randonnée, programmée dès le 16/01/2024 lors de notre réunion de bureau, rompait avec la tradition que nous avions à Gwad’AnBa Bwa, depuis plusieurs années, de faire « la trace de l’Armistice » le 11 novembre.

 

S’il est vrai que c’est un jour férié commémorant la victoire de la France et de la Paix et qui correspond à la signature de l’Armistice mettant fin à la Première Guerre mondiale, il est aussi vrai que cette trace a été ouverte le 11 novembre 1953 par le Club des Montagnards qui l’a ainsi baptisée ! (Entre autres sources : Rando Guadeloupe  et Guadeloupensites.com)

 

S’il est vrai que généralement cette trace est boueuse et donc rendue encore plus difficile durant la saison des pluies, rien ne nous promettait qu’elle soit plus praticable en avril, même si nous étions en pleine saison sèche, car des carêmes verts nous en avons déjà aussi connus.

 

Néanmoins ce dimanche du 07 avril s’ouvrait sur un temps plutôt exceptionnellement beau … à preuve que, lorsque nous avons entamé la montée de la route de la Soufrière,  des voitures formaient un chapelet long comme un jour sans pain sur plusieurs kilomètres avant le parking des Bains Jaunes. Mais nous, les pitits’ à Gwad’Anba Bwa, nous avions pris la sage précaution citoyenne d’organiser notre co-voiturage depuis le parking de la Bibliothèque universitaire de Saint-Claude.



Rassemblement au parking des Bains Jaunes

Nous étions prêts à démarrer la marche à 7H30 pour emprunter un sentier qui allait emmener le groupe des 23 marcheurs de ce jour du bassin des Bains Jaunes jusqu’à la traversée de la rivière où l’on opterait pour poursuivre, soit vers la Chute du Galion, soit vers la trace de l’Armistice.

 

N.B. Ce sentier a été empierré par les soldats de la Coloniale en 1887 pour faciliter, à l’époque, l’accès à cheval jusqu’à la Savane à Mulets.

 

Sur le sentier après la bifurcation qui laissait à gauche le Pas du Roy menant directement à la savane à Mulets, nous avons eu la surprise de constater que le Parc national avait mis en place, à plusieurs endroits, des planches et des marches en bois recouvertes d’un grillage anti-glisse qui rendaient la progression dans la forêt plus facile et protégeaient des passages très boueux qui, de mémoire de randonneurs avaient fait perdre des chaussures à certains !

 

Après 1h17 de marche dans la forêt tropicale, tout le monde s’extasiant sur le beau temps béni de ce dimanche car nombre d’entre nous avions déjà fait cette randonnée plusieurs fois, mais par temps moins clément, nous avons rejoint la rivière et décidé de qui continuerait sur la pente ardue et qui ferait le retour vers les Bains Jaunes.


Très à l’écoute des commentaires du guide

Bien sûr, nous avons levé les yeux pour admirer les majestueux acomats, les châtaigner grandes feuilles, les épiphytes colonisant les grands arbres et bien d’autres espèces…


Un acomat majestueux

Les commentaires de notre guide Patrice sur la difficulté de la trace de l’Armistice, ne visant pas à décourager les velléités d’efforts physiques et de dépassement de soi, mais faisant prendre en compte que le terrain était réellement très accidenté, que la montée serait à pic pendant une bonne heure et que l’on grimperait souvent à la force des poignées grâce aux racines des arbres – Ô miraculeuse nature qui offre ses ressources aux persévérants et aux déterminés ! – Tout cela eut pour effet de ramener le groupe des adeptes à la chute du Galion à 3 et celui des partants pour le test physique à 20.


Traversée de la rivière du Galion

La montée jusqu’à la citerne était donnée pour 2h et nous l’avons réalisée en 2h tout rond. Comme l’a mis Mimi en commentaire post-rando sur le groupe WhatsApp, « le niveau des marcheurs était homogène, ce qui a permis une belle progression ensemble vers le sommet. C’était un beau moment de partage dans la joie et la bonne humeur. »


Arrivée sur le Dôme

Imaginez qu’au sortir de la forêt, vous arrivez sur le dôme et là, vous découvrez un temps clair et  beau, un ciel dégagé et une vue exceptionnelle ! Votre regard balaye avec ravissement la mer et le chapelet d’îles des Saintes !

 


Une rose des bois

La citerne


Vous vous retournez pour admirer la majestueuse « Vieille dame »  qui, comme prise d’un excès de pudeur, ramène à elle une écharpe de nuages et en une poignée de minutes,  voilà que le temps fraîchit, il faut sortir le coupe-vent gardé « au cas où » dans le sac-à-dos pour éviter de se refroidir après la longue montée demanderesse en efforts et en énergie, vous contournez la citerne sur la droite et vous découvrez, le souffle coupé, l’As de Pic , le Grand Etang et le barrage hydraulique Dumanoir de Capesterre-Belle-Eau !!! … Et même tout Jarry et la Pointe ! Une fois en toute une vie pour certains …

 


Vue dégagée sur la mer

 

N.B. Le barrage de Dumanoir  long de 165 mètres et haut de 28.5 mètres, a été construit en 2010 et retient un volume d’eau de plus de 630.000 m3 pour l’irrigation et l’hydroélectricité.


En colonne, nous reprenons le chemin du retour car des pitits Gwad’Anba Bwa nous attendent aux Bains jaunes pour le pot de l’amitié et le co-voiturage pour redescendre au parking de la bibliothèque universitaire.

 

Nous avons admis 4h20 pour cette boucle, sachant que dans le groupe nous avions des jeunes gens et même des gens moins jeunes qui auraient vraiment pu mettre moins de temps, s’ils étaient en mode perso … Le plaisir de rester ensemble ayant prévalu, car l’idée de compétition était ailleurs … avec notre ami Jacques qui participait au Marathon de Paris arborant le logo de Gwad’Anba Bwa sur le dossard N°66035.

 

Les photos partagées sur le groupe WhatsApp sont très très belles et grand est l’embarras pour en choisir quelques unes afin d’illustrer le récit de cette sortie.

 

Texte : Alice COURBET-ASSELOS

Photos : Pascal K., Missouri, Pascal C.


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