Dimanche 04 février 2024
Rendez-vous était donné à l’échangeur de La Lézarde (route de Vallombreuse) pour prendre la route forestière de Tambour en direction de Grande Savane.
La marche démarrait au Bain à Colo pour une durée approximative de 2H30 sur un niveau de difficulté classé 2.
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Le Président Pascal KAWAMURA annonça d’entrée que nous allions devoir tenir compte du fait que ce dimanche-là il y aurait des difficultés de circulation routière liées au carnaval pour les zones de Jarry, Baie-Mahault, Abymes et Capesterre. En conséquence, la randonnée devrait se terminer vers 11H pour permettre aux participants de rentrer chez eux ensuite sans les inconvénients d’embouteillage auxquels nous serions peut-être assujettis. Pour information, les groupes « A Po’ » allaient défiler dans les rues de Pointe-à-Pitre.
Nous accueillons dans notre groupe fort de 33 marcheurs, un petit Ethan, âgé de 7 ans, accompagné de ses grands-parents, Patrick et Murielle et de sa maman. Il est bien alerte et avec un grand sourire il annonce qu’il veut arriver le 1er au bout de la randonnée !
Patrick, notre guide, donne quelques informations sur la forêt environnante, terre d’histoire puisque des Nèg’marrons y ont trouvé refuge à une époque. Ses commentaires sont accompagnés par les chants des oiseaux aussitôt reconnus : le coucou manioc et le pic de Guadeloupe bien spécifique du territoire, à l’état endémique, espèce que l’on ne retrouve nulle part ailleurs. Après le cyclone Hugo de 1989, leur nombre avait fort diminué mais maintenant on les retrouve à Bains-Jaunes, par exemple, au pied de la Soufrière, à 950 mètres d’altitude.
Un Coucou manioc a été aperçu voletant dans les arbres avec deux autres de ses congénères, mais difficiles à photographier pour l’illustration.
Le Pic de Guadeloupe
Son plumage est entièrement noir excepté une teinte rougeâtre sur la poitrine.
Nous sommes sur la boucle de Tambour. Au cours de notre progression, Patrick nous montre des mahoganys, arbres de valeur de la forêt tropicale, un marbri dont l’écorce appelée bois bandé est utilisé comme aphrodisiaque, un bois côtelette, une liane à eau, liane étonnante qui offre de l’eau pour petite soif de randonneurs et un palétuvier jaune.
Marche agréable qui aura duré un peu plus longtemps que prévu puisque c’est à 11H32 que nous serons au rassemblement final, avec un « Bon dimanche ! » lancé à la volée, sans le partage du pot de l’amitié, cette fois, pour ne retarder personne sur la route du retour avant les embouteillages du carnaval.
Fait Jeudi 08 février 2024
Texte de COURBET-ASSELOS Alice
Photos de Pascal KAWAMURA et Pascal COURBET